Interfaces et transmission de données

Il existe de nombreuses technologies pour transmettre des données du clavier au contrôleur traitant les commandes. Les produits standard sur le marché grand public sont presque toujours équipés d’USB. Cependant, l’application et les conditions techniques dictent le type d’interface nécessaire, ce que les claviers usuels ne peuvent pas prendre en compte, ne serait-ce qu’en raison de leur raccordement par câble. Les voies de transmission possibles sont nombreuses, mais le choix se doit de respecter certaines bases techniques.

Par exemple, les commandes sont toujours regroupées sur une matrice électrique de lignes et de colonnes. Elle permet de comprimer toutes les commandes de clavier possibles en quelques connexions. Dans le cas d’une matrice courante 16x8 (128 touches max.), 24 lignes suffisent à la transmission des données vers le microcontrôleur du clavier. Ce mode de fonctionnement est applicable à presque tous les périphériques de saisie modernes multi-touch. L’appui sur une touche déclenche une faible tension électrique dans la colonne et la ligne de la matrice, qui est lue par le contrôleur. Il scanne en permanence les éventuelles variations de tension et note les actionnements.

Dans la plupart des applications, il arrive que plusieurs touches soient déclenchées en même temps. Selon la disposition de la matrice et le raccordement utilisé, cela peut toutefois entraîner des problèmes de reconnaissance. Dans le pire des cas, un maximum de deux actionnements de touches simultanés est reconnu (2-Key Rollover). Dans le meilleur des cas, toutes les touches peuvent être évaluées en parallèle (n-Key Rollover). Les raisons de ces restrictions sont diverses. Par exemple, un protocole impose aux interfaces USB de ne lire qu’un maximum de six actionnements de touches simultanés. Le Key-Rollover devrait donc être pris en compte lors du choix d’une interface appropriée.

 

Nous proposons toutes les interfaces courantes pour nos systèmes de saisie et installons également sur demande tout raccordement spécifique au client. Nous pouvons donc fabriquer un clavier adapté à chaque cas particulier. Nous équipons nos claviers de l’interface de votre choix, en fonction de la longueur, de la couleur et de la qualité de câble souhaitées. De cette manière, nos appareils de saisie s’ajustent à chaque domaine d’application.

Nous intégrons à chacun de nos claviers son propre contrôleur librement programmable. Nos claviers d’écriture sont bien sûr configurés et prêts à l’emploi, mais nous mettons également à disposition, sur demande, un outil permettant à nos clients de programmer leur produit comme ils le souhaitent. Nos claviers sont équipés en standard des interfaces USB, PS/2 et RS232, mais nous proposons aussi EtherCAT, I²C, Profibus et CAN-Bus pour les solutions sur mesure.

 

RS232 (norme recommandée 232)

Autrefois très répandue sur le marché grand public, cette interface (ici, le connecteur D-Sub à 9 broches) a presque disparu, car il existe des alternatives bien plus rapides et plus compactes. Toutefois, en raison de son faible débit de données, de ses exigences relativement faibles en matière de câblage et de son niveau de signal élevé et tolérant, la RS-232 reste très demandée lorsqu’il s’agit d’éviter les interférences et d’établir de longues liaisons de signaux.

 

Interface PS/2

Jusqu’à l’arrivée du port USB, le connecteur PS/2 était lui aussi une interface très répandue pour relier le clavier au PC. Depuis, il a été largement supplanté par le marché. Le connecteur mini-DIN à six broches est néanmoins préférable à l’USB pour certains domaines d’utilisation, car il peut transmettre un nombre illimité de Key-Rollover.

 

USB (Universal Serial Bus)

Ce système de bus sériel convient à presque tous les types de transmission de données et s’est établi comme norme courante en raison de sa flexibilité et de son développement continu. Le taux de transfert de données de l’interface USB a déjà été amélioré à plusieurs reprises par des modifications sans perdre la compatibilité ascendante, ce qui permet au port de rester actuel pendant de nombreuses années.

EtherCAT (Ethernet for Control Automation Technology)

L’Ethernet temps réel est un protocole ouvert selon la norme CEI 61158. Il convient aux exigences temps réel strictes et souples dans la technique d’automatisation. EtherCAT permet une synchronisation particulièrement précise et des temps de cycle inférieurs à 100 µs.

 

I²C (circuit intégré)

Un bus de données principalement utilisé en interne pour la communication entre différentes parties du circuit. Comme un microcontrôleur I²C peut gérer un réseau entier de circuits intégrés avec seulement deux broches d’entrée/sortie et un logiciel simple, il entraîne des coûts de production particulièrement faibles.

 

Profibus (Process Field Bus)

Ce bus de terrain est un standard pour la communication dans la technique d’automatisation et sert entre autres dans la fabrication. Il permet aux capteurs/actionneurs et aux commandes de toutes sortes de communiquer rapidement dans les machines et les installations. Les normes du Profibus recommandent d’utiliser un connecteur D-Sub à 9 pôles pour le raccordement.

 

Bus CAN (Controller Area Network)

Initialement, le développement du bus CAN avait pour but de réduire les faisceaux de câbles et donc les coûts de fabrication et le poids. Les protocoles CAN se sont établis dans de nombreux secteurs liés à la sécurité, comme l’industrie automobile, la médecine, l’aéronautique, l’aérospatiale et la pyrotechnie, la construction navale et ferroviaire, ainsi que dans les domaines de l’automatisation.